L’anesthésiste-réanimateur doit évaluer le risque
d’intubation trachéale difficile, source d’une morbidité
et d’une mortalité non négligeables, même si une
anesthésie locorégionale est programmée, car elle
peut toujours échouer ou se compliquer. L’incidence
de l’intubation trachéale difficile est évaluée entre 1 et
4%, mais elle dépend beaucoup du type de chirurgie :
0,5 à 2 % en chirurgie générale, 3 à 7% en
obstétrique, 10 à 20% en chirurgie carcinologique
oto-rhino-laryngologique (ORL). L’intubation
impossible survient dans 0,05 à 0,3% des cas. Ce
dépistage fait appel à des tests cliniques simples (test
de Mallampati, mesure de l’ouverture de bouche et de
la distance thyromentonnière) (fig 1). Lorsqu’une
intubation difficile est prévue, l’anesthésisteréanimateur
doit pouvoir disposer des techniques qui
lui permettront de réussir le contrôle des voies
aériennes (fibroscopie bronchique). En dehors de la
chirurgie carcinologique ORL ou de la chirurgie
trachéale, il n’est pas nécessaire de pratiquer des
examens complémentaires pour évaluer les difficultés
d’intubation trachéale.
d’intubation trachéale difficile, source d’une morbidité
et d’une mortalité non négligeables, même si une
anesthésie locorégionale est programmée, car elle
peut toujours échouer ou se compliquer. L’incidence
de l’intubation trachéale difficile est évaluée entre 1 et
4%, mais elle dépend beaucoup du type de chirurgie :
0,5 à 2 % en chirurgie générale, 3 à 7% en
obstétrique, 10 à 20% en chirurgie carcinologique
oto-rhino-laryngologique (ORL). L’intubation
impossible survient dans 0,05 à 0,3% des cas. Ce
dépistage fait appel à des tests cliniques simples (test
de Mallampati, mesure de l’ouverture de bouche et de
la distance thyromentonnière) (fig 1). Lorsqu’une
intubation difficile est prévue, l’anesthésisteréanimateur
doit pouvoir disposer des techniques qui
lui permettront de réussir le contrôle des voies
aériennes (fibroscopie bronchique). En dehors de la
chirurgie carcinologique ORL ou de la chirurgie
trachéale, il n’est pas nécessaire de pratiquer des
examens complémentaires pour évaluer les difficultés
d’intubation trachéale.
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