Trois situations doivent être schématiquement
individualisées.
Dans la première, il existe des antécédents
allergiques (allergie médicamenteuse, alimentaire ou
aux hyménoptères, atopie, eczéma) ou faussement
attribués à l’allergie (réactions urticariennes ou
érythémateuses, réactions aux produits de contraste,
intolérance à l’aspirine), et l’on considère actuellement
qu’il n’y a pas lieu de pratiquer un bilan allergologique
préopératoire dans ces situations très fréquentes (15 à
20%des patients).
Dans la deuxième situation, le patient fait état d’une
allergie médicamenteuse rapportée aux anesthésiques
locaux (exceptionnelle) ou généraux (plus fréquente).
Dans 60 % des cas, ce sont les curares qui sont
incriminés [2]. Il est alors nécessaire de connaître les
produits qui ont été utilisés à ce moment, et de
pratiquer des tests cutanés avant l’intervention.
Enfin, chez certains patients, une allergie au latex
est suspectée. C’est le cas des professionnels de santé
portant des gants (10 à 15% sont sensibilisés), de
certaines professions exposées au latex, lorsque l’on
retrouve des signes cliniques évocateurs (prurit de
contact, rhinite, asthme, conjonctivite), des enfants
atteints de malformations urogénitales et
régulièrement sondés (40 à 50% sont sensibilisés), et
des allergies aux fruits (banane, avocat, kiwi). Il est
alors probablement justifié de pratiquer un test
préopératoire au latex. En effet, actuellement, l’allergie
au latex représente près de 20 % des chocs
anaphylactiques périopératoires [2].
Ces tests allergiques sont le plus souvent des tests
cutanés, parfois associés, pour le latex, au dosage des
anticorps et au test du port de gants. Ils sont pratiqués
en milieu allergologique, rarement dans le cadre de la
consultation d’anesthésie.
individualisées.
Dans la première, il existe des antécédents
allergiques (allergie médicamenteuse, alimentaire ou
aux hyménoptères, atopie, eczéma) ou faussement
attribués à l’allergie (réactions urticariennes ou
érythémateuses, réactions aux produits de contraste,
intolérance à l’aspirine), et l’on considère actuellement
qu’il n’y a pas lieu de pratiquer un bilan allergologique
préopératoire dans ces situations très fréquentes (15 à
20%des patients).
Dans la deuxième situation, le patient fait état d’une
allergie médicamenteuse rapportée aux anesthésiques
locaux (exceptionnelle) ou généraux (plus fréquente).
Dans 60 % des cas, ce sont les curares qui sont
incriminés [2]. Il est alors nécessaire de connaître les
produits qui ont été utilisés à ce moment, et de
pratiquer des tests cutanés avant l’intervention.
Enfin, chez certains patients, une allergie au latex
est suspectée. C’est le cas des professionnels de santé
portant des gants (10 à 15% sont sensibilisés), de
certaines professions exposées au latex, lorsque l’on
retrouve des signes cliniques évocateurs (prurit de
contact, rhinite, asthme, conjonctivite), des enfants
atteints de malformations urogénitales et
régulièrement sondés (40 à 50% sont sensibilisés), et
des allergies aux fruits (banane, avocat, kiwi). Il est
alors probablement justifié de pratiquer un test
préopératoire au latex. En effet, actuellement, l’allergie
au latex représente près de 20 % des chocs
anaphylactiques périopératoires [2].
Ces tests allergiques sont le plus souvent des tests
cutanés, parfois associés, pour le latex, au dosage des
anticorps et au test du port de gants. Ils sont pratiqués
en milieu allergologique, rarement dans le cadre de la
consultation d’anesthésie.
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