L’anesthésie, l’intervention chirurgicale et la période
postopératoire constituent, pour le patient atteint
d’une cardiopathie, une épreuve de stress qui risque de
se traduire par des complications cardiaques
périopératoires majeures [5]. Ces dernières années ont
vu se développer des recommandations consensuelles
pour l’évaluation cardiovasculaire périopératoire [4].
Les grands principes sont les suivants :
– cette évaluation impose une collaboration étroite
entre le cardiologue, l’anesthésiste-réanimateur et le
chirurgien ;
– elle utilise les mêmes techniques et thérapeutiques
que celles utilisées en dehors du contexte
opératoire ;
– cependant, le caractère urgent de l’intervention,
les facteurs de risque du patient et le type de chirurgie
modulent de façon importante cette évaluation.
Il faut souligner que la revascularisation
coronarienne préopératoire (pontage, angioplastie) est
rarement indiquée, et que, là encore, un examen ne se
justifie que s’il est susceptible de modifier le traitement
et/ou la prise en charge périopératoire du patient, et
donc potentiellement son pronostic.
L’essentiel de l’évaluation préopératoire du patient
cardiaque repose sur l’interrogatoire, l’examen clinique
et l’ECG, et en particulier sur la tolérance à l’effort, afin
de déceler des cardiopathies pouvant s’accompagner
de complications périopératoires graves : maladie
coronarienne, insuffisance cardiaque congestive,
arythmies graves. La sévérité et la stabilité de la
maladie cardiaque, ainsi que l’efficacité des
thérapeutiques en cours, doivent être analysées. Les
indications préopératoires de la coronarographie sont
finalement proches des indications en dehors du
postopératoire constituent, pour le patient atteint
d’une cardiopathie, une épreuve de stress qui risque de
se traduire par des complications cardiaques
périopératoires majeures [5]. Ces dernières années ont
vu se développer des recommandations consensuelles
pour l’évaluation cardiovasculaire périopératoire [4].
Les grands principes sont les suivants :
– cette évaluation impose une collaboration étroite
entre le cardiologue, l’anesthésiste-réanimateur et le
chirurgien ;
– elle utilise les mêmes techniques et thérapeutiques
que celles utilisées en dehors du contexte
opératoire ;
– cependant, le caractère urgent de l’intervention,
les facteurs de risque du patient et le type de chirurgie
modulent de façon importante cette évaluation.
Il faut souligner que la revascularisation
coronarienne préopératoire (pontage, angioplastie) est
rarement indiquée, et que, là encore, un examen ne se
justifie que s’il est susceptible de modifier le traitement
et/ou la prise en charge périopératoire du patient, et
donc potentiellement son pronostic.
L’essentiel de l’évaluation préopératoire du patient
cardiaque repose sur l’interrogatoire, l’examen clinique
et l’ECG, et en particulier sur la tolérance à l’effort, afin
de déceler des cardiopathies pouvant s’accompagner
de complications périopératoires graves : maladie
coronarienne, insuffisance cardiaque congestive,
arythmies graves. La sévérité et la stabilité de la
maladie cardiaque, ainsi que l’efficacité des
thérapeutiques en cours, doivent être analysées. Les
indications préopératoires de la coronarographie sont
finalement proches des indications en dehors du
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