Annoncernun diagnostic
veut dire que l'on est sûr de soi
Tout d’abord, force est de constater que si sa consultation n’aboutit pas à un
diagnostic, le médecin peut se sentir frustré L’ensemble de sa formation a eu
comme objectif de faire de lui un expert en diagnostic Toute sa formation
Le processus intellectuel qui permet au médecin d’aller de la plainte du malade
à l’établissement d’un diagnostic est à peu près le même dans toutes les formes
d’exercice de la médecine (il peut être différent dans les médecines dites
« différentes ») Toutefois, spécialistes et généralistes n’ont pas exactement la
même position vis-à-vis du diagnostic
– Le médecin spécialiste a toujours la possibilité de dire : « Je ne nie pas votre
problème Mais il ne correspond à aucun des diagnostics possibles dans ma spécialité Il vous faut consulter un autre spécialiste » Cette façon de faire
n’empêche pas toujours le spécialiste de formuler, lui aussi, des diagnostics
approximatifs, de circonstance
– Le médecin de médecine générale n’est pas dans la même position : il peut
se faire aider en demandant l’avis technique de tel ou tel spécialiste, mais,
ensuite, il n’a plus de refuge Il se sent le plus souvent obligé de dire,
« techniquement », de quoi il s’agit, et se sent peu à l’aise quand, justement, il ne
sait pas trop de quoi il s’agit D’où le recours à des diagnostics dont la rigueur n’est
pas toujours assurée choses que l’on ne le pense L’évolution personnelle d’un patient sera peut-être
plus favorable s’il n’est pas obnubilé par un mot (colopathie, insomnie, éthylisme)
Mais cette possibilité d’évolution nécessite également que le patient perçoive,
chez son médecin, une capacité à ressentir, comme lui-même, certaines
émotions [2]
Le troisième cas (l’utilisation du « vous n’avez rien » ) est abordé plus loin
Si l’annonce d’un diagnostic peut aller de soi, mieux vaut réfléchir chaque fois
que l’on est tenté de communiquer un diagnostic « de circonstance » , les
conséquences en étant difficiles à prévoir
veut dire que l'on est sûr de soi
Tout d’abord, force est de constater que si sa consultation n’aboutit pas à un
diagnostic, le médecin peut se sentir frustré L’ensemble de sa formation a eu
comme objectif de faire de lui un expert en diagnostic Toute sa formation
Le processus intellectuel qui permet au médecin d’aller de la plainte du malade
à l’établissement d’un diagnostic est à peu près le même dans toutes les formes
d’exercice de la médecine (il peut être différent dans les médecines dites
« différentes ») Toutefois, spécialistes et généralistes n’ont pas exactement la
même position vis-à-vis du diagnostic
– Le médecin spécialiste a toujours la possibilité de dire : « Je ne nie pas votre
problème Mais il ne correspond à aucun des diagnostics possibles dans ma spécialité Il vous faut consulter un autre spécialiste » Cette façon de faire
n’empêche pas toujours le spécialiste de formuler, lui aussi, des diagnostics
approximatifs, de circonstance
– Le médecin de médecine générale n’est pas dans la même position : il peut
se faire aider en demandant l’avis technique de tel ou tel spécialiste, mais,
ensuite, il n’a plus de refuge Il se sent le plus souvent obligé de dire,
« techniquement », de quoi il s’agit, et se sent peu à l’aise quand, justement, il ne
sait pas trop de quoi il s’agit D’où le recours à des diagnostics dont la rigueur n’est
pas toujours assurée choses que l’on ne le pense L’évolution personnelle d’un patient sera peut-être
plus favorable s’il n’est pas obnubilé par un mot (colopathie, insomnie, éthylisme)
Mais cette possibilité d’évolution nécessite également que le patient perçoive,
chez son médecin, une capacité à ressentir, comme lui-même, certaines
émotions [2]
Le troisième cas (l’utilisation du « vous n’avez rien » ) est abordé plus loin
Si l’annonce d’un diagnostic peut aller de soi, mieux vaut réfléchir chaque fois
que l’on est tenté de communiquer un diagnostic « de circonstance » , les
conséquences en étant difficiles à prévoir
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