En l’absence de contexte clinique particulier, et pour
une chirurgie mineure, il n’y a pas lieu de pratiquer une
numération globulaire, un ionogramme plasmatique,
une créatininémie ou encore une glycémie à jeun, et a
fortiori un bilan hépatique. La numération plaquettaire
doit probablement être pratiquée lorsqu’une
anticoagulation postopératoire par héparine est
prévue (risque de thrombopénie par allergie à
l’héparine).
La principale modification intervenue dans le bilan
préopératoire concerne le bilan d’hémostase (taux de
prothrombine, temps de céphaline activé). Pour bien la
comprendre, plusieurs notions sont essentielles. Tout
d’abord, le meilleur outil de dépistage des anomalies
de l’hémostase est un interrogatoire bien conduit, et
non la réalisation d’une batterie de tests biologiques.
Deuxièmement, les anomalies éventuellement
dépistées par des examens biologiques ne prédisent
pas de manière fiable les accidents hémorragiques
périopératoires. Enfin, la réalisation systématique de
ces tests d’hémostase expose à des faux positifs assez
nombreux, sources d’investigations complémentaires
et de retards non négligeables. En pratique, il n’y a
souvent pas lieu de prescrire ces examens, sauf pour
les patients traités par anticoagulants, pour les patients
à risque d’anomalies constitutionnelles de l’hémostase
(hémophilie, maladie de von Willebrand), qui sont
dépistés par l’interrogatoire, et pour les patients à
risque d’anomalies acquises de l’hémostase (maladies
hépatobiliaires, dénutrition, cancer, alcoolisme).
une chirurgie mineure, il n’y a pas lieu de pratiquer une
numération globulaire, un ionogramme plasmatique,
une créatininémie ou encore une glycémie à jeun, et a
fortiori un bilan hépatique. La numération plaquettaire
doit probablement être pratiquée lorsqu’une
anticoagulation postopératoire par héparine est
prévue (risque de thrombopénie par allergie à
l’héparine).
La principale modification intervenue dans le bilan
préopératoire concerne le bilan d’hémostase (taux de
prothrombine, temps de céphaline activé). Pour bien la
comprendre, plusieurs notions sont essentielles. Tout
d’abord, le meilleur outil de dépistage des anomalies
de l’hémostase est un interrogatoire bien conduit, et
non la réalisation d’une batterie de tests biologiques.
Deuxièmement, les anomalies éventuellement
dépistées par des examens biologiques ne prédisent
pas de manière fiable les accidents hémorragiques
périopératoires. Enfin, la réalisation systématique de
ces tests d’hémostase expose à des faux positifs assez
nombreux, sources d’investigations complémentaires
et de retards non négligeables. En pratique, il n’y a
souvent pas lieu de prescrire ces examens, sauf pour
les patients traités par anticoagulants, pour les patients
à risque d’anomalies constitutionnelles de l’hémostase
(hémophilie, maladie de von Willebrand), qui sont
dépistés par l’interrogatoire, et pour les patients à
risque d’anomalies acquises de l’hémostase (maladies
hépatobiliaires, dénutrition, cancer, alcoolisme).
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